En vaquant à nos activités quotidiennes, nous oublions souvent l’importance des premiers intervenants. Les policiers, les pompiers, le personnel paramédical et le personnel médical d’urgence jouent un rôle essentiel dans notre société et, dans de nombreux cas, nous aident lorsque nous en avons le plus besoin. Il est facile d’oublier que pour faire leur travail, les premiers intervenants ont besoin d’avoir l’équipement adéquat.
Certains types de matériel sont indispensables à la réussite. Sans l’équipement nécessaire, les premiers intervenants auraient du mal à travailler efficacement, en particulier dans des environnements éloignés ou difficiles. Les systèmes de communication à déploiement rapide constituent l’un de ces atouts essentiels à l’accomplissement de la mission.
Les urgences, les catastrophes naturelles et autres crises sont inattendues et peuvent rendre la communication difficile. Les systèmes courants sur lesquels nous comptons quotidiennement, tels que nos réseaux cellulaires, peuvent tomber en panne en raison de problèmes techniques ou d’événements naturels, ce qui les rend peu fiables en cas d’urgence. C’est pourquoi les premiers intervenants doivent disposer de moyens de communication de rechange pour être efficaces.
Les systèmes de communication à déploiement rapide comblent les lacunes des autres moyens de communication et permettent de maintenir des lignes de communication ouvertes, quelles que soient les difficultés rencontrées. Examinons quelques-uns des défis auxquels les premiers intervenants sont confrontés dans ce domaine et quelques-uns des systèmes de communication à déploiement rapide qui peuvent permettre de surmonter ces problèmes.
Défis
Les premiers intervenants pourraient probablement dresser une liste interminable des défis qu’ils doivent relever. Il suffit d’énumérer quelques-uns de ces défis pour mieux comprendre les difficultés liées à l’accès à des moyens de communication cohérents et fiables. Nous nous concentrerons sur les cinq principaux défis qui rendent indispensable la mise en place de systèmes de communication à déploiement rapide. Il s’agit notamment de l’encombrement du réseau, de l’isolement, de l’interopérabilité, de la sécurité et du partage des données.
Si vous avez déjà essayé d’appeler quelqu’un après une urgence, vous avez subi le problème de l’encombrement du réseau. Lorsqu’un trop grand nombre de personnes essaient d’utiliser leur téléphone cellulaire, le réseau devient surchargé, et des retards se produisent. Si les premiers intervenants devaient compter sur des réseaux de ce type, les informations critiques pourraient être transmises en retard et ne pas parvenir à destination. Cela peut conduire à une mauvaise affectation des ressources et, dans les situations les plus extrêmes, empêcher les soins vitaux d’atteindre les personnes qui en ont besoin.
Les premiers intervenants se trouvent souvent dans des endroits isolés ou éloignés. Dans les zones sinistrées, même les endroits densément peuplés peuvent devenir un véritable désert de communications. Il n’est pas rare que les services d’urgence interviennent dans des zones où les systèmes de communication traditionnels sont inexistants. Une infrastructure endommagée et une connectivité limitée peuvent ne laisser aucune autre option que des solutions de communication à déploiement rapide.
Il n’existe pas de normes collectives lorsqu’il s’agit de sélectionner des équipements de communication pour les premiers intervenants. L’équipement peut varier considérablement d’un organisme à l’autre. Il n’est pas rare de voir, dans une même ville, des pompiers, des policiers et des ambulanciers utiliser des radios de types différents. Cela crée une barrière de communication et peut rendre extrêmement difficile la combinaison des compétences et des ressources de chaque groupe.
Bien que la sécurité ne semble pas être la préoccupation majeure dans toutes les situations, elle est d’une importance vitale pour les premiers intervenants. Les renseignements particuliers des personnes doivent être protégés. Dans de nombreux pays, il existe des lois qui garantissent que les renseignements médicaux et autres renseignements sur la vie d’une personne ne sont pas communiqués au grand public. Sans systèmes de communication à déploiement rapide, les premiers intervenants auraient des difficultés à protéger les renseignements contre d’autres personnes susceptibles de les écouter. Cela est particulièrement vrai lorsque des situations telles qu’une attaque terroriste se produisent et peuvent nécessiter des capacités de cryptage lors de la transmission d’informations.
Enfin, il y a le partage des données. Pour coordonner les interventions en cas d’urgence ou d’autres événements, il est essentiel de pouvoir partager les données. Les centres de commandement doivent être alimentés par l’information sur le terrain. En l’absence d’information opportune, l’aide et les ressources parviendront tardivement là où elles sont le plus nécessaires. S’il n’existe aucun moyen pour les agents sur le terrain de partager ce qu’ils voient, les planificateurs et les autres membres du poste de commandement travailleront à l’aveuglette.
Des solutions pouvant être déployées rapidement
Lorsque ces défis se présentent, des systèmes de communication à déploiement rapide sont là pour résoudre les problèmes. L’évolution de ces systèmes est telle que les premiers intervenants disposent désormais de plusieurs outils fiables. Bien que chacun ait ses avantages et ses inconvénients, ils contribuent tous à fournir au personnel des services d’urgence les outils dont il a besoin pour assurer notre sécurité.
Les centres de commandement mobiles sont l’une des solutions les plus coûteuses qui existent, mais ils peuvent tout changer lorsqu’ils sont utilisés correctement. Tout comme les centres de commandement situés dans des lieux physiques, les centres de commandement mobiles disposent de systèmes de communication, d’ordinateurs et d’outils permettant d’organiser et d’analyser d’énormes quantités de données. Les centres de commandement mobiles, qui peuvent être déployés en première ligne, permettent de coordonner les efforts sur place et de prendre des décisions en temps utile.
Quel que soit l’éloignement d’un lieu, les communications par satellite permettent aux premiers intervenants de rester en contact les uns avec les autres et avec leur commandement supérieur respectif. Des solutions telles que celles fournies par le réseau de satellites Iridium offrent un moyen de communiquer même lorsque les opérations sont hors réseau. Ces appareils de communication ne sont parfois pas plus gros qu’un téléphone cellulaire et permettent de communiquer par la voix, par messagerie texte et de transférer des données partout dans le monde.
Alors que les réseaux utilisés par la plupart d’entre nous pour communiquer sont surchargés ou potentiellement défaillants en cas d’urgence, les premiers intervenants de certaines régions disposent d’une autre option. Les réseaux dédiés à la sécurité publique, comme FirstNet aux États-Unis, permettent au personnel des services d’urgence d’accéder à la communication vocale, au Wi-Fi et au transfert de données indépendamment du réseau public. Bien que la portée de ces systèmes soit parfois limitée, ils peuvent multiplier la force des moyens en place dans les régions éloignées.
Les réseaux maillés (Mesh) offrent une gamme étendue de moyens de communication en cas d’urgence. Ces réseaux sont décentralisés et permettent aux premiers intervenants de relier des appareils entre eux. En connectant les appareils, le personnel peut contourner les réseaux de communication traditionnels. Cette caractéristique des réseaux maillés permet une plus grande couverture dans les endroits reculés et améliore la résilience des systèmes de communication à déploiement rapide.
Lorsque l’on pense aux drones, on ne pense souvent qu’à leur capacité à fournir des photos et des vidéos en haute résolution. Certaines solutions sont idéales pour fournir des communications à distance. Les drones captifs sont essentiellement des drones reliés à un câble qui assure l’alimentation électrique et le transfert de données entre le drone et une station de contrôle. Le câble d’alimentation permet des temps de vol qui se mesurent en heures et non en minutes. Beaucoup peuvent rester en vol pendant plus d’une journée. Ils peuvent également fournir aux premiers intervenants des connexions cellulaires, des signaux radio à haute fréquence, Wi-Fi et 3G/4G, tout en étant facilement déployables.
Les premiers intervenants s’appuient de plus en plus sur les radios numériques pour communiquer avec leurs collègues. Les radios numériques sont suffisamment petites pour être portées à la main et peuvent souvent être insérées dans les vestes tactiques portées par de nombreux membres du personnel d’urgence. Contrairement aux radios analogiques, les radios numériques convertissent votre voix en un langage informatique simplifié, ce qui facilite la transmission sur de plus grandes distances. Les équipes travaillant dans des endroits isolés remarqueront une grande clarté par rapport aux radios analogiques qui tentent de remplir la même fonction.
Lorsque les radios numériques sont associées à des plates-formes qui répondent aux problèmes d’interopérabilité, les professionnels de l’urgence sont en mesure d’intégrer des systèmes de communication vocale, de données et de radio dans un format robuste et déployable. Ces fonctions combinées facilitent la résolution des problèmes de communication et permettent aux premiers intervenants de se concentrer sur leur mission.
Les solutions de communication à déploiement rapide sont des outils vitaux pour les premiers intervenants. Là où les autres moyens de communication échouent, ces outils peuvent répondre à la complexité et aux défis présents dans les situations d’urgence et les catastrophes naturelles. Les premiers intervenants seront toujours confrontés à des défis en raison de la nature de leur travail. Grâce aux systèmes de communication à déploiement rapide, il existe une solution pour au moins l’un de ces défis.